Hellen van Meene _ L'art du portrait sensible

Né en 1972 au Pays-Bas, Hellen van Meene est une artiste photographe qui explore la période ingrate et sensible de la puberté. Pour réussir sur un terrain aussi difficile, Hellen van Meene utilise l'art du portrait avec un sens aiguë de la psychologie propre à ce type d'image.

@ Hellen van Meene

Ses modèles sont présentés dans une attitude bien souvent méditative ou lassive, dans un positionnement simple et bien souvent frontal. Le sujet n'est pas l'instant présent ou le souvenir, Hellen van Meene évoque le futur, le temps qui passe dans ce qu'il a de plus angoissant dans le devenir des êtres. Ses modèles sont dans la prise de conscience du corps, le leur ; avec ce qu'il a d'incertain à construire symbolisé par les signes communs de l'adolescence, ou d'expériences heureuses ou malheureuses vécues comme les marques de coups; ou subies comme l'obésité par exemple.

@ Hellen van Meene

Hellen van Meene survole la difficulté de son sujet en utilisant au plus juste l'art de la composition, le jeu des lumières, des textures et des couleurs. Chaque modèle possède sa propre personnalité, ses propres craintes, ses propres interrogations ou sa propre insouciance. La force de l'artiste est de respecter tout cela. Elle a son propre style bien sûr, mais un style protéiforme, respectueux et conscient de chaque sujet photographié... ce que l'on appelle parfois la force d'un portrait. Renouveller ce sentiment sur chaque sujet est la marque évidente des plus grands...

@ Hellen van Meene

Dans la photographie contemporaine, le corps est une préoccupation majeure puisqu'il est le symbole de la vie. Sa dégénérescence n'est à comprendre que dans la nécessité de survivre de chaque être. L'éternité n'a de sens que dans la reproduction des êtres, leur multiplicité, leurs originalités respectives. Hellen van Meene place ses portraits au coeur d'une souffrance nécessaire des hommes, leur puberté... sans jamais jouer dans la provocation ou la violence, juste à nous révéler le malaise à ressentir une partie de nous même dans la nostalgie du souvenir et la névrose de nos souffrances vécues.

Son site officiel : ici

1 commentaire:

Anonyme a dit…

tres intiresno, merci